Ambivalence

 
Mes garçons sont partis dimanche soir en vacances avec leurs grands-parents, nous les rejoignons la semaine prochaine.
À chaque fois, le même sentiment. Les mêmes sentiments.
D'abord la tristesse de les voir partir, de ne plus les entendre rire, courir, se bagarrer, de ne plus les prendre dans les bras, de ne plus les retrouver le soir pour qu'ils me racontent  leur journée.
Et ensuite le sentiment de liberté absolue qu'on retrouve quand ils ne sont pas là. Inviter les voisins au dernier moment sans avoir à gérer l'heure du coucher, se réveiller une heure plus tard que d'habitude et ne pas avoir a gérer le petit-déjeuner, l'habillage, tout cela en se dépêchant pour ne pas être en retard à l'école, se retrouver le soir au resto avec des copains sans avoir à se préoccuper de trouver une baby-sitter.
Au final, je sais que cette semaine sans eux, qui me semblait interminable quand ils sont partis hier, me paraîtra trop courte pour caser tout ce que j'ai envie de faire.
Mais je sais aussi le bonheur que j'aurai à les retrouver grandis vendredi...